17 Sep 2019
Les appareils à GAZ: Principes et normes de ventilation
Le but central d’un système de ventilation dans une maison est d’assurer une bonne qualité de l’air intérieur – la santé des habitants est primordiale dans ce cas.
Les effets négatifs d’une ventilation contraire aux normes sont:
– affections respiratoires et intoxications par les voies respiratoires ;
– des moisissures provoquant des risques d’allergie ;
– des fortes déperditions causées par un renouvellement excessif d’air ;
– des bruits en excès.
Donc, c’est important de combattre l’humidité et les mauvaises odeurs. Aussi bien, il est toujours favorable de diminuer les polluants et gaz toxiques présents dans une résidence.
Par conséquence, avoir un système de ventilation au point va assurer une bonne qualité de l’air et aussi bien un bon niveau d’humidité relative sans aucun effort de la part des habitants.
Avant de rentrer plus fort dans les détails d’une telle installation, il faut bien noter que les orifices de ventilation ne doivent pas être obturées par des éléments mobiles du bâtiment tels que fenêtres, impostes, portes, volets, etc.
Relativement aux appareils à gaz, la ventilation d’un local a comme finalité de faciliter la réalisation d’une combustion qualitative afin d’empêcher l’émission de monoxyde de carbone. Le monoxyde de carbone est un gaz incolore, inodore et d’une densité égale à celle de l’air. Ce gaz est extrêmement toxique – c’est à dire qu’une intoxication considérable au monoxyde de carbone peut être mortelle.
Dans ce cas, il est important d’avoir sur place un installateur agréé, parce qu’il est directement le garant d’une bonne ventilation dans vos locaux. C’est lui qui s’assure que le local avec un appareil à gaz à implanter est bien ventilé – bonne qualité/quantité de l’air. C’est toujours l’obligation d’installateur d’évaluer si une ventilation existante dans la maison dans laquelle on doit implanter un appareil à gaz est approprié pour cette opération ou, si nécessaire, d’effectuer des travaux dans le but d’adapter le système (la sortie d’air désigne le type et la section de l’amenée d’air à exécuter.
Les principaux systèmes de ventilation dans les logements
Les configurations principales rencontrées sont les suivantes :
– la ventilation pièce par pièce ;
– la ventilation naturelle ;
– la ventilation mécanique et contrôlée.
La ventilation pièce par pièce
C’est le premier système de ventilation des bâtiments. Chaque pièce de service est ventilée par des orifices de ventilation placés dans les façades. Les autres pièces du logement sont ventilées par la perméabilité des façades et par l’ouverture des ouvrants.
Note: dans une habitation, les pièces principales sont: les chambres de séjour ou de sommeil, les chambres isolées. Les pièces de service sont: les cuisines, les salles de bains, les toilettes, les laveries, les débarras, les séchoirs.
Il y a 3 types d’amenée d’air :
– l’amenée d’air directe: l’air neuf est amené directement de l’extérieur dans le local avec un appareil à gaz par un conduit ou par des orifices aménagés dans les parois extérieures du local ;
– l’amenée d’air directe par conduit: l’air neuf de l’extérieur est amené par un conduit qui peut être individuel ou collectif (le conduit peut être horizontal, ascendant ou descendant et comporter des tronçons verticaux, horizontaux ou obliques);
– l’amenée d’air indirecte: c’est une amenée lorsque l’air de l’atmosphère extérieure avant de rentrer dans la pièce contenant un appareil à gaz traverse une autre pièce principale (une amenée d’air indirecte ne transite pas: par plus de deux pièces différentes ou une pièce de et une circulation, par une pièce des toilettes, par un autre logement, par une partie commune d’immeuble ou un local commun).
Les sorties d’air
On distingue dans ces configurations les deux types de sortie d’air suivants:
– la sortie d’air directe
– la sortie d’air par conduit
Leur point commun est d’évacuer tout ou une partie de l’air du local directement à l’extérieur. La sorite d’air directe est constituée par un ou plusieurs orifices aménagés à travers une paroi extérieure.
La sortie d’air est aménagée:
– soit à la base d’un conduit vertical destiné à la ventilation ;
– soit à la base d’un conduit de fumée inutilisé ;
– soit par le biais du coupe-tirage B1x lui même raccordé à un conduit de fumée.
Le conduit vertical doit prendre naissance dans le local ou l’appareil est implanté. Si ce n’est pas possible, la sortie d’air peut être raccordée à ce conduit à l’aide d’un conduit de raccordement en respectant les mêmes conditions qu’un appareil de type B. Le conduit utilisé doit avoir accès à l’extérieur.
Utilisation d’un extracteur mécanique individuel
Un système individuel d’extraction mécanique de l’air vicié par les produits de la combustion d’appareils non raccordés, complémentaire ou non d’une ventilation déjà existante, peut être envisagé dans les conditions définies ci-dessous:
– l’extracteur refoule soit dans un conduit individuel, soit dans une ouverture en partie haute des parois extérieures
– le refoulement dans un raccordement individuel de conduit collectif est interdit ;
– si le logement contient des appareils raccordés à un conduit à tirage naturel ou à extraction mécanique, l’extracteur ne doit pas, du fait de ses propres caractéristiques et de celles du logement, provoquer une dépression susceptible de perturber le fonctionnement de ces appareils raccordés ;
Note: on portera attention notamment aux cas suivants :
– logements contenant des appareils à combustibles solides ou liquides. En effet, le bon fonctionnement de ces appareils, conditionné par le tirage du conduit, risque d’etre perturbé par l’installation de tout dispositif tendant à réduire ce tirage ;
– des immeubles collectifs dont l’aération est réalisée en tirage naturel selon les dispositions de l’article 1er sur l’aération générale et permanente soit de l’arrêté du 22 octobre 1969, soit de l’arrêté du 24 mars 1982, relatifs à l’aération des logements.
– si les l’extracteur est le seul dispositif de ventilation du local, le système d’évacuation doit, l’extracteur étant à l’arrêt, conserver un passage de l’air, qui ne doit pas être inférieur à 100 cm2. En spécial, aucun organe mobile (registre ou clapet) ne doit obturer la sortie d’air à moins que des dispositions particulières permettent d’interrompre automatiquement le fonctionnement des appareils non raccordés.
La ventilation naturelle
La ventilation naturelle est un système d’aération générale et permanente du logement. Il est composé de dispositifs d’amenée d’air, de dispositifs d’évacuation de l’air vicié et de passage de transit. Les dispositifs d’amenée d’air sont fréquemment des modules d’entrée d’air de ventilation qualifié selon le débit d’écoulement d’air sous une pression 20 Pa. Les passages de transit permettent à l’air de circuler des pièces principales vers les pièces de service.
Ils sont réalisés par:
– détalonnage d’une porte à condition qu’il n’affaiblisse pas la solidité de cette dernière ;
– rehaussement des huisseries de porte de manière à ménager un passage d’air en partie basse de l’ouvrant ;
– utilisation d’une grille de transfert ;
– utilisation de blocs-portes présentant, de conception, des passages d’air sur leur périphérie.
Les valeurs minimales de détalonnage des portes sont les suivantes :
– détalonnage de 2 cm pour la porte de la pièce ou est situé l’appareil à gaz ;
– détalonnage de 1 cm pour les autres portes intérieures du logement.
La ventilation mécanique contrôlée
Il s’agit d’un système mécanisé d’aération générale et permanente des logements. Il est composé de dispositifs d’amenée d’air, de dispositifs d’évacuation de l’air vicié et de passages de transit. Les dispositifs d’amenée d’air ne sont quasiment que des modules d’entrée d’air de ventilation qualifié selon le débit d’écoulement d’air sous une pression de 20 Pa. Ils sont implantés soit dans les menuiseries soit dans les coffres de volets roulants. Dans quelques cas, ils sont aménagés dans les parois.
Le passage de transit peut etre réalisé :
– soit par une grille de transfert;
– soit par le détalonnage des portes intérieures au logement.
Les passages de transit permettent à l’air de circuler des pièces principales vers les pièces de service. Ils sont réalisés par :
– rehaussement des huisseries de porte de manière à ménager un passage d’air en partie basse de l’ouvrant ;
– utilisation d’une grille de transfert ;
– utilisation de blocs-portes présentant, de conception, des passages d’air sur leur périphérie.
Les valeurs minimales de détalonnage des portes sont les suivantes :
– détalonnage de 2 cm pour la porte de la pièce où est situé l’appareil à gaz ;
– détalonnage de 1 cm pour les autres portes intérieures du logement.
L’évacuation de l’air vicié des logements est réalisée par des bouches d’extraction dont le débit est réglé selon la nature du local dans lequel elle est installée. Les débits sont donnés par l’arrêté du 24 mars 1982 modifié répondant aux dispositions relatives à l’aération des logements.
Ces bouches sont reliées à un extracteur par le biais de conduites. L’air est alors rejeté vers l’extérieur. En général, le caisson d’extraction est situé en partie haute des logements, que ce soit dans l’habitat collectif ou individuel. Dans le cas où le caisson d’extraction est implanté en partie basse, on parle de VMC inversée.
Dans le cas où la ventilation du logement est réalisée par VMC conjointement à l’évacuation des appareils raccordés, on parle de VMC-Gaz.
Parmi ces dispositifs de VMC, on identifie deux autres dispositifs :
– la VMC autoréglable ;
– la VMC hygroréglable.
La VMC autoréglable
Les débits d’air introduits et extraits sont maintenus constants par des dispositifs réagissant aux différences de pression : entrées d’air et extraction autoréglables. Leur section de passage à l’air est modulée automatiquement en fonction de la différence de pression entre l’intérieur et l’extérieur du logement.
Par conséquence, le débit est maintenu constant quelles que soient les conditions extérieures. Les entrées d’air autoréglables sont disponibles en quatre « dimensions » : 15, 22, 30, ou 45 m3/h.
La VMC hygroréglable
– de type A, ou les entrées d’air sont de type autoréglables, les bouches d’extraction sont hygroréglables, elles régulent le débit d’air extrait en fonction de l’humidité dans le local ou elles sont implantées ;
– de type B, ou les entrées d’air et les bouches d’extraction sont hygroréglables.
Leur section de passage est modulée automatiquement en fonction de l’humidité dans le local, grâce à un volet de réglage qui est couplé à une tresse en nylon sensible à l’hygrométrie. Le débit de ces entrées d’air est donc variable (ex. : 5 – 30 m3/h).
La VMC double flux
Afin de récupérer les pertes de chaleur par renouvellement d’air, la VMC double flux à été créée. L’introduction de l’air ainsi la chaleur dégagée par le circuit d’extraction de l’air vicié. L’objectif visé est la réduction des pertes de chaleur.
La ventilation mécanique répartie
Ce système a été conçu dans le but de se débarrasser du passage des conduits dans les configurations peu favorables, notamment en rénovation. Chaque pièce de service est équipée d’un extracteur avec ventilateur qui met la pièce en dépression et rejette l’air à l’extérieur. Tous les extracteurs sont dirigés par une seule commande. Il n’est donc pas possible qu’un seul extracteur fonctionne. La sortie de l’air vicié peut se faire soit directement à travers la paroi, soit par un conduit débouchant en toiture sur une façade.
La VMC-Gaz
C’est une installation qui assure d’un côté la ventilation du logement et de l’autre côté l’évacuation des produits de combustion d’un ou plusieurs appareils à gaz raccordés au système de VMC-Gaz.
Le principe de ventilation est identique à celui d’une VMC sanitaire. Seuls les éléments constitutifs situés en aval de l’évacuation des produits de combustion d’un appareil à gaz sont spécifiques.
Note : ceci est lié à la température des produits de combustion dégagés par l’appareil.
L’implantation d’un appareil dans un local selon le système de ventilation existant ou prévu
Installer un appareil à gaz de type A
La configuration de la sortie d’air détermine celle de l’amenée d’air :
– la sortie d’air est directe ;
– la sortie d’air est réalisée par un conduit vertical ;
– la sortie d’air est réalisée par me coupe-tirage d’un appareil de type B1x
– le logement est ventilé par un système d’aération générale et permanente en tirage naturel ou une installation de VMC.
Installer un appareil à gaz de type B
Un appareil de type B est raccordé à un conduit de fumée. Par conséquence, il est nécessaire de prévoir une amenée d’air dans le local. La sortie d’air pour ce seul appareil n’est jamais nécessaire. L’amenée d’air est soit directe ou indirecte. Elle peut etre réalisée par un conduit ascendant, horizontal ou descendant. Dans le cas d’un conduit descendant, la prise d’air doit etre située à une hauteur inférieure au débouché du conduit d’amenée d’air.
Installer un appareil à gaz de type C
Ce type d’appareil est étanche par rapport au local dans lequel il est placé et donc ce n’est pas le cas de créer des orifices de ventilation quels qu’ils soient. Ce point inclut en égale mesure le robinet de commande de l’appareil et le détendeur-déclencheur de sécurité situé immédiatement avant l’appareil et n’alimentant que celui-ci.